j’aime les femmes tristes
ce j’aime a quelque chose en commun avec
tous les gens que j’ai aimé une seule fois
tout comme on aime la première pluie
la première neige
le premier amour d’un fin de ligne
un fin
parfois interminable aux nombreux secrets et parfums
de toute façon cela n’a plus d’importance
jadis nous respirions l’un de l’autre et rêvions
une longue lignée d’enfants
mais peut-être
que ce monde
n’existait
que dans le souvenir d’un visage
à présent je respire de moi peu à peu
et suis tes traces non entamées par l’ombre
de temps en temps je regarde
à ce qu’il reste
une saison pluvieuse au grand froid
où je passerai la nuit en t’appelent
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